Résumé
Historiquement associé à l’ère des grandes expéditions maritimes, le scorbut est trop souvent considéré comme une maladie appartenant au passé. Conséquence clinique de la carence en vitamine C, il reste mal connu et sous-diagnostiqué. Il est pourtant fréquent et les « nouveaux scorbutiques » se rencontrent parmi les exclus, les éthyliques chroniques, les personnes âgées isolées ou les malades psychiatriques. Le diagnostic s’appuie sur l’enquête alimentaire et la recherche des signes cliniques. Tout médecin doit à nouveau apprendre à diagnostiquer cette pathologie réémergente aux effets délétères multiples et aux complications potentiellement graves, d’autant que son traitement est simple, efficace et peu couteux.
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