Résumé
Le syndrome de sevrage à l’alcool est une urgence thérapeutique surtout lorsque lui sont associés des signes de gravité tels que des hallucinations, une confusion (delirium), des convulsions ou un coma. Les premiers signes à apparaître sont de façon variable une anxiété, des tremblements, des sueurs profuses, une agitation, une hypertension artérielle et une augmentation de la fréquence cardiaque (signes regroupés dans le score de Cushman permettant la surveillance de son évolution). Il n’y a pas d’éléments biologiques formels permettant de faire ce diagnostic qui est essentiellement clinique et qui doit être suspecté à la moindre consommation d’alcool problématique. Son traitement associe une hydratation orale, la prescription de benzodiazépines et de vitamine B1, dans une ambiance rassurante et contenante. Les deux principales complications à craindre sont l’apparition d’un delirium tremens (confusion tremblante) et des convulsions de sevrage que la neuroprotection assurée par les benzodiazépines contient dans l’immense majorité des cas.
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